Antenne-relais : « nocivité non confirmée » pour l’Académie de Médecine ?

ONDES – «L’Académie regrette une initiative fondée sur un flou scientifique et réglementaire qui, ne pouvant se prévaloir en dernier recours que du principe de précaution, est de nature à renforcer artificiellement chez nos concitoyens un sentiment de peur et de défiance injustifié, mais préjudiciable en termes de santé publique». Voici la réponse cinglante de l’Académie de Médecine aux déclarations sur la nocivité des antennes-relais de téléphonie !

C’est d’abord le Centre international de recherche sur le cancer qui avait indiqué les antennes-relais comme « possiblement cancérigènes », faisant écho à la proposition de loi renforçant la régulation de l’installation des antennes-relais de téléphonie mobile qui a été déposée le 1er octobre dernier par Jean-David Ciot, député d’Aix-en-Provence. Mais l’Académie de Médecine se veut rassurante sur les possibles effets nocifs des antennes-relais.

Et le communiqué de l’Académie de médecine est très précis, détaillant point par point les différentes interrogations du centre international de recherche sur le cancer comme un encadrement plus strict du Wi-Fi ou encore une réglementation plus stricte de l’implantation des antennes-relais. Alors que pensez- de ces antennes relais qui fleurissent sur les toits de nos maisons et immeubles ?

Antennes-Relais

Afin d’étayer son communiqué, l’Académie de Médecine se base sur des données chiffrées claires. Ainsi, la comparaison est éloquente : les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100 000 fois plus faible que les téléphones portables ! Pour enfin conclure en indiquant que les plaintes de particuliers sont d’origine psychologiques : « Des dizaines d’études ont été effectuées ; elles ont montré à la quasi-unanimité que les sujets se disant électrohypersensibles, bien que manifestant des troubles variés en présence de dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques, sont incapables de reconnaître si ces dispositifs sont actifs ou non. ». Pour l’académie utiliser des antennes relais serait ainsi moins nocif que de les supprimer, ce qui pousserait les français a être plus exposés aux ondes de téléphonie portable.

0 shares
  1. btioman
    13 janvier 2013

    Enfin, une réponse claire et sensée. Ca devient vraiment n’importe quoi de laisser la parole a ceux qui ont peur de tout, et qui parle sans la plus petite connaissance scientifique de base. Ces gens doivent encore penser que le soleil tourne autour de la terre !

  2. Marc Filterman
    13 janvier 2013

    De quoi une réponse sensé, c’est une plaisanterie, surtout quand nos institutions sanitaires se distinguent par un laxisme total comme le démontre les derniers scandales sanitaires.
    En somme il suffit d’être académicien, pour affirmer que ce n’est pas dangereux, alors que depuis les années 60, on a des manuels constructeurs qui spécifié la nocivité des micr-ondes. Et croyez bien que lors des prochaines réunions dans les agences je vais dénoncer cette attitude de l’académie, dont certains de ses membres comme je l’ai déjà dénoncé font parti des conseils scientifiques des opérateurs. De plus cet article est très orienté, et oublie de spécifier que les micro-ondes ont été classé en catégorie 2B en mai 2011, et que l’AFSSET a précisé en 2009 que les résultats de plusieurs études étaient incontestables, au même titre que le programme de recherche REFLEX réalisé dans le cadre des institutions européennes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *