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Obésité. Une medicament « coupe faim » sur le marché américain !

ETATS UNIS – L’obésité est un véritable problème de société aux Etats-Unis ou 1 américain sur 3 est en surpoids. Pour la 1ère fois depuis 13 ans, l’agence américaine du médicament (FDA) a autorisé la commercialisation d’un médicament anti-obésité. En 2010, pourtant un comité d’experts indépendants avait conclu à la dangerosité de ce médicament, mais vient finalement de rendre un avis favorable à la mise sur le marché de ce « coupe faim ».

L’indice de masse corporelle (IMC) permet de mesurer la corpulence d’une personne et sera donc le critère pour prescrire ou non le Belviq, médicament coupe faim. Le médicament anti-obésité sera prescrit si l’indice de masse corporelle est d’au moins 30 ou de 27 si le patient souffre d’une des maladies liées au surpoids comme l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 ou un cholestérol élevé. Rappelons qu’un IMC d’une personne d’une corpulence normale est situé 18,5 et 25.

Le médicament anti-obésité appelé le Belviq est appelé « coupe faim » car c’est un régulateur d’appétit :le médicament agit sur un récepteur de sérotonine dans le cerveau. La sérotonine est une hormone agissant comme un messager chimique du système nerveux central et qui joue un rôle de régulateur dans plusieurs fonctions physiologiques comme l’appétit mais également le sommeil.

Pour le Dr Janet Woodcock, directrice du centre d’évaluation des médicaments de la FDA il fallait agir pour lutter contre l’obésité : « L’obésité menace le bien-être des patients et constitue une inquiétude majeure de santé publique. L’approbation de ce traitement, utilisé de façon responsable et combiné à un régime alimentaire et à un mode de vie sains, offre une option de traitement aux Américains qui sont obèses ou en surpoids et souffrant d’au moins une pathologie liée à leur excès de poids »

Avant la mise sur le marché par la FDA (Agence américaine du médicament), un essai a été effectué (via la méthode placebo) auprès de 8000 patients montrant que l’utilisation du Belviq pendant une période allant jusqu’à un an a entraîné une perte de poids moyenne de 3% à 3,7%. Attention cependant à respecter quelques règles élementaires pour ce médicament coupe faim : le Belviq ne doit pas être utilisé par des femmes enceintes et il est recommandé d’arrêter le traitement si les patients n’ont pas perdu 5% de leur poids au bout de 12 semaines.

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