Virus mutant H5N1: la reprise des recherches après la « controverse » ?

VIRUS – Un risque de « bioterrorisme » en effectuant des recherches sur le virus mutant H5N1 ? Après un an d’interruption et un moratoire suite à de nombreuses controverses, les recherches sur un virus mutant de la grippe aviaire H5N1 vont reprendre rapidement ! Découvrez toute l’histoire des recherches sur le virus mutant H5N1 !

Le moratoire aura duré 1 an ! En effet, après un an d’études et d’explications, les chercheurs estiment avoir fait la preuve de la sûreté de leurs travaux sur la fabrication d’un virus potentiellement très dangereux pour l’homme, le virus H5N1 !

Virus mutant H5N1 ?

Le virus H5N1, plus connu sous le nom de grippe aviaire, se transmet ordinairement entre volatiles et a touché environ 600 depuis 2003, un virus avec un taux de mortalité très élevé pour les humains. Afin de mieux connaitre ce virus, les scientifiques sont parvenus, en faisant muter le virus de 5 à 9 fois, à obtenir une souche transmissible par voie respiratoire d’ homme à homme. Ces études ont crées une forte polémique sur la dangerosité de l’exploitation potentielle de ce virus par des bioterroristes, ce qui a conduit à un moratoire de 1 an sur le sujet !

Controverse et moratoire sur le virus H5N1 !

Des mois de discussions entre les acteurs nationaux de la biosécurité et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 40 chercheurs originaires de 12 pays ont déclaré conjointement dans la revue américaine Science et dans la revue britannique Nature que la polémique était finie et que les recherches pouvaient se poursuivre : «Nous sommes conscients que ce champ de recherche, comme tout travail sur des agents infectieux, n’est pas sans risque. Mais le risque de voir un virus H5N1 transmissible entre mammifères existant aussi dans la nature, nous estimons que les bénéfices surpassent les risques» expliquent les chercheurs Ron Fouchier et Yoshihiro Kawaoka, dont les études respectives présentées à l’automne 2011 avaient lancé la polémique.

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Mieux connaitre le virus mutant H5N1 ?

«L’identification des mutations permet de les repérer dans la nature. On pourra alerter les autorités pour qu’elles éradiquent les virus en question rapidement et sérieusement. Jusqu’à maintenant, les gouvernements ont eu tendance à considérer que la circulation du H5N1 ne concernait que la santé animale», explique Ron Fouchier. Selon les chercheurs, ces études permettront notamment de tester l’efficacité de vaccins expérimentaux et d’antiviraux, dans le cas ou le virus se transmette à l’homme. Des tests en prévision d’une future potentielle pandémie…De la prévision en quelque sorte !

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