Charles Baudelaire : « L’Albatros » en doodle pour son 192ème anniversaire !

DOODLE – Pour son Doodle Google du Mardi 9 Avril 2013, Google rend hommage à l’écrivain français Charles Baudelaire en utilisant pour son illustration du 192ème anniversaire de l’auteur, l’un des poèmes les plus célèbres de la partie Speen et idéal des Fleurs du Mal, L’Albatros. Découvrez le Doodle Google Charles Baudelaire et la vie de l’un des écrivains français les plus doués !

Charles-Pierre Baudelaire est né le 9 avril 1921 et est mort dans sa ville natale le 31 août 1867 de la syphilis a à peine 46 ans. Le poète Parisien Baudelaire est enterré auprès de sa mère et de son beau-père au cimetière du Montparnasse. L’oeuvre de sa vie est sans conteste « Les Fleurs du mal » qui sera publié en 1857 mais vivement critiqué par la presse mettant en cause la santé mentale de Charles Baudelaire…

En effet, Charles Baudelaire, dont Google célèbre aujourd’hui via un Doodle Google le 192ème anniversaire est adepte de l’opium et du haschich ce qui le fera être condamné pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs » et devra retirer certains des poèmes du recueil. Le Doodle Google met aujourd’hui en avant un albatros, l’un des poèmes les plus célèbres de Charles Baudelaire qui voyait dans cet oiseau sa différence et son désir de s’élever au dessus de la société qui ne le comprenait pas !

Google-doodle-charles-baudelaire

En hommage au Doodle Google Charles Baudelaire du Mardi 9 Avril 2013 mettant en avant L’Albratros, voici un extrait du poème présnet dans Les Fleurs du Mal :

« Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid!
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait!

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher ».

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