Gérard Depardieu. L’intégralité de la lette ouverte de Depardieu à Jean-Marc Ayrault !
EXIL FISCAL – « Minable, vous avez dit ‘minable’ ? Comme c’est minable » répond Gérard Depardieu au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault dans une lettre ouvert parue ce Dimanche 18 Décembre 2012 dans le JDD. Gérard Depardieu dit éaglement renoncer à la nationalité française dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et répond à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault sur sa décision d’élire domicile à Néchin, en Belgique, pays à la fiscalité plus avantageuse.
Dans cette lettre ouverte, l’acteur de 64 ans Gérard Depardieu est relativement virulent contre le Premier Ministre en déclarant : « Je ne suis ni à plaindre, ni à vanter, mais je refuse le mot ‘minable’. Qui êtes-vous pour me juger ainsi, je vous le demande, M. Ayrault, Premier ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes-vous ?« . Cependant, Gérard Depardieu affirme comprendre qu’on puisse désapprouver ce choix : « Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté. Tous ceux qui ont quitté la France n’ont pas été injuriés comme je le suis ».
La décision de Gérard Depardieu de s’installer à Nechin en Belgique, à quelques kilomètres de la frontière française a valu à l’acteur de nombreuses critiques. Gérard Depardieu souhaite donc abandonné la nationalité française en déclarant dans sa lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault : « Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi », ajoute-t-il. « Nous n’avons plus la même patrie, je suis un vrai Européen, un citoyen du monde. ».
Découvrez la lettre ouverte de Gérard Depardieu à Jean-Marc Ayrault publiée dans le JDD :
Si Gérard Depardieu rappelle n’avoir « tué personne » il tient également à repréciser les droits et les devoirs qu’il a suivi au pied de la lettre selon lui depuis qu’il a commencé à travailler en France à l’âge de 14 ans en déclarant :« Je ne pense pas avoir démérité, j’ai payé 145 millions d’euros d’impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (…) Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot +minable+ ».