Creutzfeldt-Jakob. Un cas détecté en France : quels risques ?
SANTE – La maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ), forme humaine de la maladie de la vache folle, n’avait pas été détecté en France depuis 3 ans. Mais selon le dernier point du réseau national de surveillance de la maladie, un 26ème cas a été découvert en 2012 en France.
Depuis 1996 et l’affaire de la vache folle, la vMCJ, forme humaine de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) avait progressivement disparu de nos régions. Sur ces 26 cas de vMCJ (12 hommes, 14 femmes) 25 avaient occasionné des décès selon les dates suivantes : 1996 (1 cas), 2000 (1 cas), 2001 (1 cas), 2002 (3 cas), 2004 (2 cas), 2005 (6 cas), 2006 (6 cas), 2007 (3 cas) et 2009 (2 cas).
Les décès sont intervenus sur des malades de 19 à 58 ans avec un âge moyen de 37 ans et la répartition suivante sur le territoire français : 8 patients en Ile-de-France et 18 en province. Le vMCJ, forme humaine de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), est lié à l’ingestion de produits bovins contaminés, comme la cervelle.
Le décès suite à la maladie de Creutzfeldt-Jakob survient entre 6 à 18 mois après la contamination et présente différents symptômes proche de ceux de la schizophrénie ou de la dépression. En effet, la vMCJ provoque des perturbations au niveau sensoriel qui occasionnent des pertes d’équilibre et une difficulté notable à se déplacer. Il n’existe malheureusement actuellement aucun traitement contre la maladie de Creutzfeldt-Jakob qui, une fois déclarée, est fatale.