Dépenses de santé : une véritable baisse sur l’année 2012 ?

BILAN – Comment interpréter les chiffres donnés par l’Assurance Maladie évoquant les dépenses de santé de l’année 2012 ? Et si les Français étaient plus raisonnables depuis plusieurs mois ? Les premiers chiffres révélés dans le bilan de ce début d’année 2013 par l’Assurance Maladie sont clairs, les dépenses de santé pour l’année 2012 n’ont augmenté que de 0,5% ! Une bonne nouvelle certes mais quels sont les enseignements à tirer de ce bilan ? Voici les chiffres concernant les dépenses de santé 2012 par l’Assurance Maladie.

Les chiffres de ce bilan indique clairement plusieurs bonnes nouvelles. En plus de la stagnation des dépenses de santé, les dépenses de médicaments et les indemnités d’arrêt maladie ont reculé, de 1,5 à 2%. Des chiffres à nuancer comme l’explique l’Assurance Maladie en déclarant : « Les chiffres définitifs seront connus au printemps prochain. Néanmoins, il est acquis que la progression des dépenses de santé de ville sera inférieure de 350 millions d’euros à ce qui était prévu dans la loi de financement de la Sécurité sociale ».

Il faut cependant regarder en détails les chiffres concernant les dépenses de santé sur l’année 2012 pour bien les analyser. En effet, ce ralentissement des dépenses de santé est aussi directement lié aux modifications des règles de calcul dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale. De plus, les baisses tarifaires vont dans ce sens du ralentissement des dépenses de santé sur l’année 2012.

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Si cette baisse est sans doute lié à la multiplication des contrôles afin de limiter les fraudes et les abus, la courbe du chômage augmente de plus en plus et a une incidence directe sur ces dépenses de santé comme l’explique l’Assurance Maladie. A ce propos, Les indemnités journalières versées aux salariés en arrêt de travail sont en recul de 1,6%, « du jamais vu depuis 2006 ». Des bonnes nouvelles donc pour la Sécurité Sociale a confirmer avec les chiffres définitifs du printemps 2013.

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  1. d andre
    10 janvier 2013

    et si les français au lieu d’être raisonnables n’avaient plus ( comme les médias s’en sont fait l’écho) les moyens d’accéder aux soins et différaient le plus possible ce type de dépense???. Pour un bénéficiaire de la CMU trouver hors grand cente urbain (et encore) un dentiste par exemple acceptant de le soigner relève du parcours du combattant même si etc etc….
    exemple personnel ma fille sans emploi a eu un accident du travail sur un CDD, et ai revenue vivre chez moi. je n’ai trouvé à proximité aucun kiné accptant les accidents du travail et ai du faire l’avance, meme si en fin de compte elle a été remboursée mais sans mon chèquier elle ne pouvait faire de rééducation

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