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Ifop. Les français se soucient de leur santé mais ne la maîtrisent pas !

SANTE – Face à des symptômes ou des signes de faiblesses, plus de 1 français sur 2 privilégie l’autodiagnostic. Plus contrariant, 1 français sur 5 n’agit pas tout de suite ou ignore complètement ces signes ! Voici les résultats d’une nouvelle enquête de l’IFOP pour le groupe Prévoir qui nous en apprend plus sur le rapport qu’ont les français avec la santé !

Les français ne s’occupent pas aussi bien de leur santé qu’ils ne le croient ! 91% des Français ont le sentiment d’être en bonne santé, selon une enquête IFOP pour le groupe de prévoyance Prévoir. Ainsi, 81% des français considèrent leur capital santé comme solide. L’étude met en avant des divergences selon les profils, comme le constate l’Ifop : «les clivages entre Français se font ressentir en fonction de l’âge, de la CSP, du niveau de diplôme et de la vie en zone rurale ou urbaine».

D’après l’étude Ifop, les hommes sont plutôt optimistes quant à leur espérance de vie : ils se voient vivre jusqu’à 82 ans alors que leur espérance de vie moyenne est de 78 ans. Pour les femmes c’est l’inverse car elles espèrent atteindre les 83 ans alors que leur espérance de vie est de 84 ans ! «Il y a une différence entre la meilleure espérance de vie des Français, 83 ans, et la vieillesse sans incapacité, c’est-à-dire en bonne, santé, à 74 ans», analyse le Dr Edouard Bidou, directeur du développement et de l’innovation du groupe Prévoir. Et les français pourraient être plus rigoureux avec leur suivi médical !

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En effet, 95% des Français sont convaincus d’accorder de l’importance à leur état de santé, le suivi de leur santé laisse à désirer car un français sur deux (54%) s’auto-diagnostique et 1 français sur 5 ne réagit pas immédiatement aux premiers symptômes. Question anticipation, les français pourraient mieux faire également : 24% des Français n’ont jamais calculé leur indice de masse corporelle (IMC) et seuls 41% des Français ont fait un dépistage (cancer, hépatite) au cours des six derniers mois.

Cette étude a été réalisée en ligne entre les 5 et 7 juin derniers, auprès d’un échantillon de 1.010 personnes, représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.

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  1. Francoise
    2 juillet 2012

    Si il est vrai que nous ayions recours a l’autodiagnostique, il est aussi vrai que beaucoup de mèdecins ne font pas forcément beaucoup d’effort pour aller au fond des choses lors de la présentation de symptômes: dans plus d’un cas, renoncer à aller voir un mèdecin vient plus du découragement que d’un sens trop positif de notre propre capital santé.

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