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Paternité tardive. Plus de risques d’autisme et de schizophrénie pour l’enfant ?

PATERNITE – Et si la paternité tardive était aussi dangereuse que la maternité tardive pour l’enfant ? Une étude scientifique menée par Kari Stefansson de la société Decode Genetics et ses collègues de la Faculté de médecine de l’Université d’Islande basée à Reykjavík démontre en effet que l’âge du père peut augmenter les risques d’autisme ou de schizophrénie pour l’enfant.

Cette étude scientifique islandaise publiée dans le dernier numéro de la revue Nature indique que l’âge du père au moment de la procréation aurait une influence sur le psychisme de l’enfant à naître. Pour arriver à ces conclusions, Kari Stefansson a comparé l’ADN de 78 parents et de leur enfant. Les conclusions sont sans appel : un homme ayant un enfant à 20 ans ne transmet que 25 mutations à sa progéniture, contre 65 pour celui qui devient père à 40 ans.

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Les risques d’autisme ou de schizophrénie sont donc plus importants pour les enfants nés d’une paternité tardive. « Nous avons été surpris de découvrir que l’âge du père était extrêmement important avec 97,1% des nouvelles mutations spontanées dues à l’âge dans un couple attribuables au père », précise Kari Stefansson qui a dirigé cette étude.

La maternité tardive est reconnue depuis longtemps comme un facteur à risque notamment au niveau de la Trisomie 21 mais dorénavant, la paternité tardive est donc également un facteur à risque pour l’enfant. Le facteur en cause, les mutations génétiques spontanées (non héritées des parents), dont certaines sont impliquées dans le développement de maladies comme l’autisme et la schizophrénie.

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