Vaccin hépatite B. Moins de réticence mais une désinformation selon le BEH !
HEPATITE – Une étude scientifique datant du 10 juillet 2012 et publiée dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS) nous présente les derniers chiffres sur l’hépatite B et C et les français. Les coclcusions de l’étude sur l’hépatite B sont mitigées et montre une désinformation des français mais une progression dans les vaccins pour les nourrissons !
En effet, selon l’étude, seulement 7 Français sur 10 (69,7%) sont conscients que le virus de l’hépatite B (VHB) peut se transmettre lors de rapports sexuels non protégés. Sur 500 000 cas d’hépatite B en France, près la moitié des personnes atteintes (250 000) ignoreraient être malades d’hépatite B ou C.
Concernant les vaccins pour l’hépatite B, il semblerait que la France soit sortie de la psychose d’il y a une dizaine d’année. En effet, dans les années 90, une rumeur concernant un risque de sclérose en plaques lié à la vaccination contre l’hépatite B avait fait prendre beaucoup de retard à la France au niveau de la vaccination, notamment des nouveaux nés !
L’étude publiée dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire (InVS) présentant les chiffres de 2008 est encourageante : 47 % des nourrissons de 24 mois étaient vaccinés en France. Même si ce taux reste trop faible, l’étude confirme : «La vaccination du nourrisson est aujourd’hui confortée par une excellente tolérance, en particulier aucune notification d’atteinte neurologique chez l’enfant de moins de deux ans et une excellente efficacité.»
Cette étude épidémiologie montre également que la réticence des médecins envers le vaccin pour l’hépatite B a fortement baissé : plus de 9 médecins sur 10 se disent favorables à la vaccination des adultes à risque, 78,7 % sont d’accord pour vacciner les adolescents et 68 % les nourrissons.
«Les opinions des médecins généralistes vis-à-vis de la vaccination des nourrissons évoluent favorablement. Cette évolution est concomitante au remboursement du vaccin hexavalent (DTCoqPolio + Hémophilus + hépatite B, NDLR) et s’accompagne d’une importante progression de la couverture vaccinale chez les nourrissons.» soulignent Arnaud Gautier et Christine Jestin (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).